Histoire
Les produits typiques Fribourgeois, la fierté de notre terroir.
D'où viennent-ils? Quelle est leur histoire?
Les produits typiques Fribourgeois, la fierté de notre terroir.
D'où viennent-ils? Quelle est leur histoire?
On retrace les premières apparitions du Gruyère dans la région du même nom à partir du 12ème siècle. C'est dès le 17ème siècle que le nom "Gruyère" devient officiel, cela coïncide avec la première vraie période d'exportation de ce dernier. D'abord Gruérienne, la production s'exporte ensuite à toutes les régions de Suisse Romande. On assiste même à des imitations en France voisine. Finalement, ce n'est que récemment, au 21ème siècle, que le Gruyère est protégé par le label "AOC" puis "AOP".
Un produit Fribourgeois reconnu nationalement et mondialement.
On estime l'apparition du vacherin autour de l'an 1420. Un jeune berger aidait un vacher à confectionner un fromage que ce dernier produisait pour son usage personnel. Cependant, c'est lorsque le Prieur de Broc a été condamné à offrir 12 vacherins gruériens au Prieur de Lutry que ce fromage a commencé à se faire une place à part entière dans la cuisine et culture fribourgeoise.
Aujourd'hui, le vacherin a une place très importante dans le patrimoine du canton étant donné que la fameuse "fondue moitié-moitié" est faite à base de celui-ci. Même les Valaisans s'accordent à dire que c'est la meilleure fondue, s'il vous plaît !
Le chocolat fait partie du patrimoine suisse depuis le XIXe siècle, certes, mais quand est-il devenu si important pour Fribourg?
Eh bien, c'est dû à différents facteurs.
d'une part, grâce à l'implantation du groupe Cailler à Broc en 1899. La fabrique a été source de développement dans le terroir Gruérien et Fribourgeois et continue de l'être encore de nos jours.
Et de l'autre, nous avons le pur produit made in Villars-sur-glâne depuis 1901, le chocolat villars. L'importance de la fabrique dans la région a fait qu'elle s'est evu distinguée parmi les biens culturels d'importance nationale dans le canton de fribourg".
Cela a donné l'essor également à des chocolatiers "Bean to Bar" à se développer dans la région en utilisant des produits locaux.
Le chocolat Fribourgeois est un gage de qualité et est reconnu par petits et grands gourmands.
Les premières apparitions de la cuchaule figurent dans des textes datés de 1558. La tradition veut que pendant la fête de la Bénichon, on ne mange pas de pain noir comme toute l'année, mais bien de la brioche safranée pour marquer le coup.
La Cuchaule fait partie des deux seuls produits de boulangeries qui ont une appellation d'origine protégée (AOP). Elle l'obtient en 2018, après le pain de seigle valaisan, lui certifié en 2011.
Étymologiquement, son nom vient du patois fribourgeois "kûchola", dérivé des mots "cuit" et "boule" en latin "cocta" et "chulla". Son goût est remarquable, d'autant plus quand elle est mariée à de la moutarde de bénichon. En un seul mot : "Divin".
"Jambon... de la Borne? C'est quoi ce terme?"
Le terme "de la Borne" vient d'une technique de fumage en grande cheminée ouverte. Un fumage historique car il est retracé jusqu'en 1651 dans le terroir fribourgeois. C'est cette même technique qui a valu au Jambon une réputation de produit de luxe dans le milieu du 20ème siècle.
Sa confection est unique. Son goût l'est d'autant plus. Auparavant, il n'était consommé qu'en période de Bénichon. Désormais, il est disponible à la dégustation toute l'année.
Depuis 2021, le Jambon de la Borne est certifié AOP. Son histoire est donc plus que gravée dans le patrimoine de la région de Fribourg, un vrai badge d'authenticité.
Cuit - Froid ou chaud, c'est un délice et un véritable joyau de la Bénichon.
Depuis au moins un siècle, la crème double s'est imposée comme un élément à part entière de la culture paysanne dans le terroir Fribourgeois. Les origines de la meringue sont encore floues et certaines hypothèses la renvoient au canton Bernois. Son association légendaire avec la crème de Gruyère a fait que ce biscuit a fait son nid dans la région.
L'utilisation de la crème est aussi vieille que la production laitière Suisse, c'est-à-dire depuis le 13ème siècle environ. Cependant, les premiers documents attestant que la gruyère s'est imposée comme étant un gage de qualité datent 19ème siècle.
Dans les menus de la bénichon figurent souvent en fin de repas les croquets et les cuquettes. Des biscuits croquants savoureux qui sont typiques de la région.
Les cuquettes font leur première apparition écrite en 1854 dans "Scènes de la vie gruyérienne". Pour les croquets, ceux typiques fribourgeois et non pas français, on en fait mention dès la moitié du 20ème siècle. C'est par des témoignages oraux que l'on arrive à retracer aussi loin leur création.
Si leur confection ne se faisait normalement qu'en temps de bénichon au 20ème siècle, de nos jours, on les retrouve à la vente dans les magasins de la région toute l'année.
Le premier fruit à obtenir une appellation d'origine protégée, au niveau Suisse
Le nom de la poire à Botzi provient du patois. Botset, veut dire grappe de cerises ou grappe de poires, dans ce dialecte fribourgeois. En effet, ces petites poires poussent en bouquets. Le nom Büschelibirne provient de la traduction germanophone du terme.
L'origine de ce fruit reste trouble. Pour cause, peu de littérature documente la provenance de cette tradition culinaire.
Selon certaines sources, des mercenaires fribourgeois l'aurait transporté depuis la région de naples jusque dans les préalpes fribourgeoises. Le climat aurait ensuite permis la culture de ces dernières.
Leur présence a été recensé dans le canton de berne et fribourg.
La production des poires à botzi reste un défi de taille et le producteurs ne sont donc actuellement pas nombreux.
La recette de ce dessert existe depuis au moins la fin du 19ème siècle. Elle commence à gagner en notoriété lorsqu'une entreprise de couture en confectionnait pour en vendre durant la vente annuelle de la société.
La première entreprise qui a commercialisé ce gâteau crémeux et sucré se trouve à Sugiez, toujours dans la région de Fribourg, et il s'agit de la boulangerie Friedli.
Concernant le Nidelkuchen, c'est en 1931 qu'un boulanger à Morat, nommé Ernst Aebersold, réadapte le fameux Gâteau de vully afin de le rendre "plus crémeux et plus léger". Au fil du temps, cette nuance a fait du Nidelkuchen une spécialité Moratoise.
Partenaire particulier
Les origines de la moutarde de Bénichon sont retracées à très loin. Au format écrit, on date à 1852 la première notion de la moutarde de Bénichon telle qu'on la connait aujourd'hui.
Toutefois, différentes recettes de ce mets fribourgeois sont retracées à des autres dates. C'est en 1771 que la plus vieille recette de moutarde, qui ressemble à celle d'aujourd'hui, ait été éditée. Les recettes varient de livres en livres ce qui atteste de la diversité de cette dernière.
Le savoir-faire de cette moutarde est un héritage de moins en moins répandu en Suisse-romande mais Fribourg est une exception qui fait perdurer ce produit à tartiner. Il est encore aujourd'hui très apprécié durant les fêtes de bénichon et a su garder son statut d'incontournable durant tout le 20ème siècle dans le canton de Fribourg